… over het feit dat een stel ARTSEN (nota bene!) nu al een half jaar op zich laten wachten over Peter’s medische attest, nodig voor zijn vliegexamen:
Au Président de la République
M. Emmanuel Macron
Palais de l’Élysée
55 rue du Faubourg-Saint-Honoré
75008 Paris
Ray-sur-Saône, 4 Juillet 2018
Concernant : une bureaucratie insupportable chez le pôle médicale de la DSAC
(CPEMPN et DGAC/DSAC/PN/MED)
Monsieur le Président,
Mon partenaire est un passionné d’aéronautique sportif ; depuis 2014, il suit des cours de pilotage dans l’espoir d’obtenir la licence de pilote privé (PPL). En 2015, juste avant de pouvoir passer les examens finaux pour son brevet, une leucémie lui a été diagnostiquée. Plusieurs chimiothérapies et une greffe de cellules souches ont été nécessaires, donc tous ses projets et passions ont dû être reportés de trois années.
Grâce au dévouement et à l’expertise des médecins du CHRU Jean Minjoz à Besançon, mon ami est en plein forme depuis plus d’un an. Avec trois ans de retard, il pourrait donc reprendre sa passion et continuer les leçons de pilotage. Seul un examen médical faisait encore obstacle à ses examens théoriques et pratiques pour obtenir le brevet. Le contrôle médical a eu lieu le 12 mars au CPEMPN à l’hôpital HIA de Percy (Paris), avec de bons résultats : il a été reconnu apte à voler avec un petit avion. On lui a promis que le certificat (Classe II) lui serait envoyé.
Quatre mois ont passés depuis, et malgré nos questions répétées, il n’a toujours pas reçu le certificat. Pour quelqu’un qui était entre la vie et la mort pendant plus d’un an et qui ensuite a passé deux années pour revalider ses acquis, un tel temps d’attente sans raison (si ce n’est SOIT un surcharge des services, SOIT une inertie bureaucratique insensée) est insupportable. Et si on considère que ce sont des MÉDECINS qui ne semblent pas capable d’éviter ce retard (personnes les mieux placées pour réaliser ce que signifie pour le patient un traitement de la leucémie !), alors il est légitime que nous nous posions des questions sur le cours des événements.
Mon partenaire, Monsieur le Président, a été très patient avec les autorités responsables. Mais ses proches et moi-même trouvons le délai de cette procédure inexplicable. Il a été jugé éligible pour le certificat et capable de voler. Il n’y a donc aucune raison à le faire attendre encore une demi-année de plus !
Je vous serais reconnaissant de pouvoir raccourcir son temps d’attente, par exemple en posant la question au sein du service concerné (CPEMPN), sur la cause de cette attente prolongée. Nous n’avons jamais pu avoir nous-mêmes de réponse satisfaisante à cette question. Pour l’équipe hospitalière du CHRU Minjoz à Besançon, ce serait une sorte de récompense de voir mon partenaire obtenir sa licence de pilote.
Dans l’attente de vous lire, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments distingués,
Johannes (Hans) C.R. Kouwenberg